Chère Madame Tripier,

Ma première rencontre dans votre cabinet Toulonnais sur les pentes du Faron remonte à 15 ans en arrière. A cette époque, ma réussite professionnelle était primordiale, tout allait bien dans mes activités, mais j’éprouvais en toute conscience ou plutôt en toute inconscience le besoin sous-jacent d’harmoniser ma vie intérieure. Allez donc savoir pourquoi ? Je sais aujourd’hui que vous en connaissez les raisons, et moi aussi !

J’ignorais tout de la sophrologie et de la méditation. En quelques mois, vous m’avez donné les outils pour qu’en cas de nécessité, je puisse calmer mes contradictions, me faire confiance et retrouver mes ancrages. Je pensais à ce moment-là de ma vie, fort de cet apprentissage, et des réponses apportées à mes questions, pouvoir continuer à vivre longtemps, et en solo mon aventure psychologique humaine.

Cependant, j’ignorais que 12 ans plus tard, une période de transition de vie difficile, m’amènerait à me retrouver à nouveau assit en face vous, dans votre cabinet de La Valette. Quelle surprise, non seulement je retrouvais ma sophrologue Caycédienne comme si je l’avais quitté hier. Non seulement vous vous souveniez parfaitement de nos entretiens passés et de mon histoire, mais vous n’aviez pas changé. Votre bienveillance et votre empathie naturelle étaient restées intacte. Progressivement, votre travail faisait son œuvre, et me permettait à la fois de sortir avec succès de ma colère intérieure, et d’une période léthargique d’individuation transitoire de ma vie. Aujourd’hui, grâce à votre accompagnement, je m’autorise à nouveau à exprimer librement qui je suis, à avoir des projets pour me faire plaisir, à méditer et à vivre dans le présent. Chose bizarre, maintenant quand j’ai des doutes, jemedisquequandilyadesdoutes,iln’y apasdedoute,etquejenedoispas suivrece chemin. Grâce à votre aide, j’ai retrouvé l’énergie intérieure créatrice que j’avais perdue. Je fais chaque jours de plus en plus de place à mes émotions corporelles et j’arrive la plupart du temps, à remettre plutôt bien que mal mon mental et mon ego à leur juste place. Vous m’avez aidé à mieux comprendre qui j’étais et comment je fonctionnais. J’ai compris que mon être intérieur était à la fois indicible et indissociable de mes émotions, auxquelles je fais de plus en plus confiance. Vous m’avez soutenu et convaincu qu’il me fallait être doux envers moi. J’ai compris que je ne pouvais pas aimer les autres et ma vie, sans m’aimer moi-même. Seul ce chemin pouvait me faire du bien et équilibrer ma conscience. En quelque sorte vous m’avez aidé à harmoniser ma vie dans ma liberté intérieure.

Après deux années de consultations soutenues, aujourd’hui les fréquences de mes consultations sont plus rares et s’allongent, dans le temps, mais à chaque fois, et ce n’est pas une surprise j’en ressors plus fort, bien que parfois finement bousculé. A chacune de vos séances j’écrase un de mes logiciels de croyance limitante, pour les remplacer par des circuits créatifs d’estime et d’acceptation de moi.

Dans cette période de post confinement, permettez-moi Madame Tripier de vous dire que la réflexion du poète académicien François Chang, vous va comme un gant : « Le mot confinement contient l’adverbe finement. Le confinement pourrait donc signifier être ensemble finement ».C’est mon sentiment, pour chacune de vos consultations, c’est ensemble que j’ai pu doucement me transformer. Vos pensées, vos phrases, vos mots, vos conseils, sont toujours fait avec finesse et dans ces conditions, c’est toujours un plaisir de me trouver volontairement confiné dans votre cabinet de sophrologie.

Veuillez accepter ma profonde reconnaissance et mes salutations les plus respectueuses. Je vous remercie infiniment Malou.